Marie Barbey-Chappuis
Présidente du Groupement SIS
RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE

L’année 2024 s’est avérée être une année d’efforts soutenus, de défis relevés et de réussites collectives. En cette occasion, je tiens à adresser mes plus sincères remerciements à toutes celles et tous ceux qui, par leur engagement sans faille, ont contribué à la réussite des missions du Groupement SIS.
Cette année écoulée marque encore une fois la poursuite de l’autonomisation du Groupement SIS notamment dans les domaines informatiques et administratifs. Plusieurs projets d’envergure ont débuté et devraient se poursuivre ces prochaines années, permettant à tout un chacun d’accomplir ses missions en se sentant appartenir à une famille, à un ensemble collectif réunit sous le Groupement SIS.
Tout d’abord, je souhaite exprimer ma gratitude envers les collaboratrices et collaborateurs du Groupement SIS : sapeuses-pompières, sapeurs-pompiers, ambulancier·ère·s, personnel civil et technique, leur travail tout au long de l’année, leur dévouement et leur esprit de corps ont permis de réaliser des interventions de qualité, dans les délais impartis, et de garantir une sécurité optimale pour nos concitoyennes et concitoyens. Cette dynamique a été essentielle pour répondre aux besoins croissants du canton et préserver l’efficacité de nos services d’urgence.
Les années à venir promettent certains enjeux de taille, parmi lesquels l’augmentation démographique de la population genevoise ainsi que les changements climatiques. Pour continuer à mener à bien nos missions quotidiennes et nos activités, le Groupement SIS a débuté un projet pilote portant sur l’intégration des sapeurs-pompiers volontaires des communes.
En 2024, le comité a entamé un dialogue approfondi avec les communes et a travaillé à clarifier les modalités d’intégration des compagnies de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) afin d’initier la rédaction d’un projet de règlement. Ce texte – fruit d’un travail d’écoute, de transparence et de responsabilité – définit les modalités d’intégration pour les seules com-munes qui souhaitent rejoindre le Groupement SIS, dans le respect de leur autonomie communale. Ce projet de règlement sera présenté courant 2025 au Conseil intercommunal. L’intégration des premières communes engagées dans le projet pilote, à savoir Chancy, Cologny, Vernier et Versoix, est planifiée pour le mois de janvier 2026.
Si ces changements ont pu occasionner quelques appréhensions légitimes dans un premier temps, il est indéniable qu’ils ouvrent la voie à un futur prometteur. Il est naturel de ressentir une certaine crainte face à l’inconnu, mais le Comité du GSIS s’engage à ce que ces changements, loin d’être des obstacles, apportent des bénéfices durables et mesurables sur le moyen et long terme. Nous mettons tout en œuvre pour garantir que ces évolutions se feront dans les meilleures conditions possibles, avec une communication continue et un accompagnement de chaque acteur concerné.
Les discussions menées dans ce cadre avec le Comité intercommunal ont été constructives et porteuses d’espoir pour l’avenir. Les échanges réalisés avec nos partenaires ont permis d’élargir les perspectives et de poser les bases de projets à venir, dans un climat de confiance et de collaboration. Ces échanges nourrissent notre volonté commune de renforcer le Groupement SIS, en anticipant les défis futurs et en nous dotant des moyens nécessaires pour faire face à l’évolution rapide des besoins du canton.
En conclusion, 2024 a été une année marquée par des réalisations notables et des avancées importantes. Ensemble, nous avons su faire preuve de résilience et d’adaptabilité. Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont contribué à ces succès, et je suis confiante que nous continuerons à avancer ensemble, unis dans notre mission et déterminés à garantir la sécurité et le bien-être de toute et tous.
Merci à chacune et à chacun pour votre engagement et votre collaboration.
Mot du commandant

Colonel Nicolas Schumacher
Commandant et Chef de corps
du Groupement SIS

L’année écoulée a été marquée par des événements majeurs, à Genève ou ailleurs, comme les inondations en Suisse, qui ont mobilisé une partie de nos moyens. Les différents retours d’expérience lors de ces interventions témoignent de notre volonté d’améliorer nos pratiques et de consolider la coopération intercantonale. Nous avons renforcé notre coopération avec les autres cantons romands, notamment Neuchâtel, le Valais et Vaud ainsi que les départements français limitrophes dans la perspective de travailler ensemble et contribuer à l’effort commun. Le cœur de frappe romand prend forme, concrètement, pratiquement, opérationnellement. Et c’est une dynamique dans laquelle nous avons toutes et tous notre place. Un bout de chemin reste encore à parcourir, bien sûr. Nous devons continuer à évoluer, à préparer l’avenir, à anticiper les besoins en lien avec des risques concrets. Le tout en prenant conscience des enjeux financiers et de la nécessité d’agir avec responsabilité et discernement dans nos choix. Ce n’est pas un chemin facile.
Parallèlement, nous avons franchi une étape importante pour l’avenir de notre organisation avec le projet d’intégration des compagnies de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) des communes. La loi (LPSSP) permet à chaque commune d’organiser son propre corps SPV ou de déléguer cette responsabilité à un groupement intercommunal. Pourtant, elle ne précise pas les modalités concrètes de cette organisation.
C’est pourquoi, afin d’accompagner les communes intéressées et de garantir une transparence totale, le Comité du Groupement SIS a initié en 2023 un projet pilote avec les corps SPV de Chancy, Cologny, Vernier et Versoix.
Ce travail collaboratif mené tout au long de l’année, a permis d’établir les fondements d’une intégration : respect des spécificités de chaque compagnie, continuité des missions, maintien des accords opérationnels en vigueur et ouverture à de nouvelles spécialisations. À la suite de ce pilote, le Conseil intercommunal a approuvé, en novembre 2024, la résolution R - 1000.
Ce processus structurant incarne notre volonté de construire une organisation cohérente, lisible et préparée aux défis futurs. Créer un cadre commun qui respecte les identités locales tout en consolidant notre efficacité collective.
Le Groupement SIS se réjouit d’accueillir les compagnies qui décideront de le rejoindre tout en poursuivant une excellente collaboration avec les autres.
Ce rapport d’activité est également une opportunité de mettre en lumière l’importance capitale du rôle joué par le Comité et le Conseil intercommunal. Je souhaite exprimer toute ma gratitude envers l’ensemble de leurs membres pour la confiance accordée, ainsi que pour leur aptitude à appréhender les enjeux complexes auxquels nous faisons face, à évaluer les besoins de notre service et à prendre des décisions en phase avec les défis futurs. Cette confiance est indispensable à la bonne marche et à la parfaite exécution de nos missions, présentes et futures, en particulier dans une période de changement et de mise en place d’une nouvelle organisation.
Aux collaboratrices et collaborateurs qui se sont engagés sans compter en 2024, je souhaite rappeler l’importance de leur travail quotidien, quel que soit leur poste, leur grade ou leur fonction. Nous savons que les défis sont nombreux, et pourtant, ils persévèrent, toujours avec la même détermination, dans un contexte en perpétuelle évolution. Ils portent avec eux la flamme de notre institution, et c’est avec eux que nous avancerons, encore et toujours, vers l’avenir. Leur engagement est le moteur de notre Corps et la clé de notre réussite.
Je crois fermement que, face aux défis qui s’annoncent, l’institution doit toujours primer au-dessus de tout intérêt particulier. Chaque décision, chaque action doit être guidée par le souci du bien commun et par l’engagement envers les valeurs que nous portons. Dans cette optique, il est essentiel de trouver un équilibre entre bienveillance et exigence. Nous devons lutter contre tout excès, tout ce qui pourrait dénaturer notre mission, et garder le discernement nécessaire dans nos prises de décision. C’est ainsi que nous pourrons faire face aux défis, qu’ils soient internes ou externes, tout en restant fidèles à ce qui fait la force de notre institution.
Plus encore, cette évolution doit s’appuyer sur la bienveillance dans l’exercice de nos responsabilités, mais en n’oubliant jamais la contrainte inhérente à la nature de notre mission. Nous devons avancer avec humanité tout en restant fidèles à l’excellence opérationnelle que nos missions requièrent et que la population genevoise est en droit d’attendre du SIS.
Bonne lecture !
MISSIONS
Les missions du GSIS sont définies dans la Loi sur la prévention des sinistres, l’organisation et l’intervention des sapeuses-pompières et sapeurs-pompiers (Art. 8). Pour toutes les communes à l’exception de Céligny, le Groupement SIS est chargé, de manière permanente et en tous lieux :
- des mesures de secours et de sauvetage des personnes, des animaux, des biens mobiliers et immobiliers, en cas de sinistre sur terre et sur l’eau
- des mesures de lutte contre l’incendie et les risques d’explosion
- des mesures de protection de l’environnement en cas de sinistre
- des mesures de lutte contre la pollution et la contamination liées à des accidents impliquant des substances nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques
- des mesures de lutte contre les inondations et de protection contre les dégâts liés à des phénomènes météorologiques
- des opérations à caractère technique
- de missions d’aide sanitaire, y compris l’exploitation technique du poste médical avancé et une participation à la conduite sanitaire, ainsi que de transport sanitaire urgent
- de la réception d’appels d’urgence et l’exploitation d’une centrale d’alarme d’incendie et de secours unique
- de services de préservation planifiés, cas échéant sur requête d’une commune ne disposant pas de ses propres sapeuses-pompières et sapeurs-pompiers volontaires.
VALEURS ET VISION
Valeurs
Le Groupement SIS met en œuvre tous les moyens nécessaires au secours de victimes et à la protection de l’environnement et des biens. Son principe de base est de mettre en tout temps, quelle que soit l’activité en cours, la victime au centre de ses préoccupations. Ce fondement dicte la vie de ce corps d’intervention.
Vision
Engagé·e·s chaque jour au service de la population
Quel que soit le type d’intervention et son niveau de gravité, les sapeuses-pompières et sapeurs-pompiers œuvrent au quotidien au service de la population. Leur polyvalence leur permet d’agir dans des domaines aussi variés que les accidents, les incendies, les interventions techniques ou les produits dangereux.
FOCUS – INTEMPÉRIES
Intempéries en Valais : récit d’une intervention intercantonale

Nous sommes le samedi 29 juin 2024 à Genève, depuis la veille, un violent orage est annoncé par Météosuisse. Les scénarios et les modèles météorologiques sont très inquiétants. Le service d’incendie et de secours (SIS) se prépare notamment en ouvrant une cellule de « crise » dédiée à une cause d’événement particulier, mais également en montant le degré de préparation du centre opérationnel. Il est 22 h, l’orage ne se décide pas à éclater, les personnes mobilisées sont libérées après les derniers points réalisés avec Météosuisse.
Au même moment, les pluies commencent à tomber largement sur le Valais qui est frappé par deux épisodes de crues rapides et intenses du Rhône, dont l’une cause des dégâts considérables.
Il est 2 h lorsque le SIS reçoit le premier appel téléphonique pour une demande de renforts de la part de Sierre. Cinq spécialistes en intervention aquatique (SIA) ainsi qu’un officier de garde incendie se rendent immédiatement sur place.
5 h du matin, les renforts sont venus de Genève, mais également d’autres cantons et tous se retrouvent au rapport de coordination organisé en catastrophe sur place. Le Rhône déborde depuis 22 h, des habitant∙e∙s seraient bloqué∙e∙s chez eux, c’est à ce stade les seuls éléments que l’on connait. Que se passe-t-il ? Quels endroits sont touchés ? Combien de mètres cubes d’eau se déversent dans les habitations ?
La ville de Sierre subit une inondation majeure, endommageant de nombreuses infrastructures et forçant des citoyennes et citoyens à évacuer leurs maisons. Le GSIS rejoint 3 sauveteurs valaisans dans un premier temps, puis d’autres renforts arriveront pour effectuer les premiers sauvetages d’urgence, 7 au total, qui devront être réalisés sur des structures de bâtiment à risque, car ce sont de vieilles maisons. Les opérations de secours ne cumuleront pas moins d’une centaine de sauvetages au total. Heureusement, aucune perte humaine n’est à déplorer.
Ces crues ont été exacerbées par une combinaison de facteurs naturels. Les grandes quantités de neige accumulées pendant l’hiver 2023 - 2024 étaient en fonte accélérée en raison de températures élevées, avec une limite du zéro degré située entre 3’700 et 4’100 mètres d’altitude. De plus, les sols étaient saturés depuis la fin 2023 en raison des précipitations répétées. Lors du week-end des 29 et 30 juin, une situation orageuse très forte venant du Sud par vagues successives a aggravé les conditions météorologiques, avec des pluies particulièrement intenses sur les crêtes de la rive gauche du Rhône du Val d’Hérens au Binntal ainsi que sur toute la vallée de Conches.
Les appartements sont contrôlés un par un et tous les habitant∙e∙s sont évacué∙e∙s aux alentours de dimanche midi. La phase 2 est alors déclenchée : le pompage des eaux qui se sont déversées dans la ville. Une tonne pompe, une échelle et un pionnier sont arrivés en renfort sur place afin que les sapeurs-pompiers de Sierre puissent intervenir sur d’autres fronts. Une berce de pompage, en plus des moyens incendie secours, est également venue appuyer le dispositif (deux fourgons) des sapeurs-pompiers volontaires du GSIS.
À la suite de ces orages diluviens et des pluies répétées sur une période d’une semaine dans la région du Haut-Valais, le débit du Rhône dans la région
de Sierre atteignait des valeurs au-delà du niveau de danger de 5/5, avoisinant les 900 m3/sec. Sa moyenne pour une période identique est aux alentours de 230 - 260 m3/sec.

FOCUS – ROBOT D’INTERVENTION
Wall-E et EVE : des atouts majeurs pour les interventions en cas d’incendie dans les parkings

Les incendies survenant dans des environnements complexes, tels que les parkings souterrains ou les espaces confinés, constituent un défi important pour les équipes de secours. En raison de risques accrus, tels que les effondrements, l’accès restreint et la visibilité réduite, ce type d’interventions exigent des équipements et des technologies adaptés. En 2024, le GSIS a reçu un don portant sur deux robots d’intervention, apportant un soutien essentiel lors de missions où la sécurité des sapeuses-pompières et sapeurs-pompiers pourrait être mise en péril.
Le 11 novembre 2024, le robot Wall-E a prouvé son efficacité lors d’une intervention dans un parking souterrain. Deux véhicules à motorisation thermiques étaient en feu, et un important dégagement de fumée réduisait la visibilité à environ 1 mètre, augmentant ainsi les risques pour les équipes de secours. Grâce à son ventilateur à grand débit, Wall-E a permis une ventilation efficace, allant du deuxième sous-sol au premier sous-sol, puis en expulsant la fumée par l’unique ouverture disponible : l’entrée / sortie du parking. Cette opération a contribué à sécuriser l’environnement pour les équipes et à améliorer la visibilité nécessaire à l’extinction des feux.
Wall-E est particulièrement adapté aux interventions dans des espaces confinés. Le robot peut non seulement refroidir l’atmosphère afin de limiter l’augmentation de la chaleur, mais également déplacer ou extraire les véhicules en utilisant un treuil robotisé.
L’intégration de ces deux robots au sein du GSIS marque une avancée importante pour la sécurité et l’efficacité des interventions de secours. Ces dispositifs sont conçus pour compléter l’action des sapeuses-pompières et sapeurs-pompiers, en offrant des solutions pratiques dans des situations où chaque seconde compte.

FOCUS – INTEMPÉRIES
Sauvetage aquatique

Le canton de Genève, avec son lac et ses rivières, présente plusieurs risques liés à la baignade et aux activités nautiques. Parmi ces dangers, on retrouve des facteurs environnementaux comme la météo, les différences de température entre différents points d’eau, la présence d’éléments fixes tels que les branches ou autres obstacles, ainsi que les courants changeants. Le facteur humain joue également un rôle important, avec des comportements à risque, tels que l’alcool, les drogues, et d’autres imprudences. L’été 2024, tout comme celui de 2023, a été marqué par une arrivée précoce et une fin tardive de la saison estivale, accompagnée d’une météo particulièrement clémente. Cela a entraîné une fréquentation accrue du lac et des plans d’eau du canton. Cette affluence a malheureusement conduit à une augmentation du nombre de noyades et d’interventions de sauvetage.
Bateliers et spécialistes en intervention aquatique (SIA)
Le Service d’incendie et de secours a été régulièrement sollicité pour des opérations de sauvetage sur le Rhône et le lac Léman en 2024. En raison de l’évolution des comportements du public vis-à-vis du milieu aquatique – avec une fréquentation accrue des points d’eau naturels pour la baignade – la formation des bateliers et des spécialistes en intervention aquatique (SIA) a été adaptée pour intégrer de nouvelles techniques de sauvetage.
La sensibilisation
Pour améliorer la connaissance du milieu aquatique, il est essentiel de renforcer la formation des SPP et des aspirant∙e∙s, mais également de développer des actions de prévention auprès de la population. Bien que cette mission ne relève pas directement du GSIS, de nombreux partenaires institutionnels sollicitent régulièrement ses spécialistes. C’est pourquoi les bateliers et les SIA du SIS ont pris part à plusieurs journées d’information et de prévention.
Afin de répondre aux besoins de la population, les horaires de présence des bateaux du SIS sur les différents plans d’eau ont été étendus (de 14 h à 20 h). Cette adaptation vise à couvrir les périodes où les usagers restent davantage sur l’eau, notamment en soirée, pour profiter d’un peu de fraîcheur lors des vagues de chaleur.
Les conditions météorologiques et l’adaptation aux risques d’inondation
Les conditions météorologiques des dernières années ont entraîné une augmentation notable du nombre d’interventions liées aux phénomènes naturels et au changement climatique, avec des épisodes de plus en plus intenses, tels que les crues de l’Arve en 2023, les orages de juin 2024 et les débordements du Rhône en Valais.
Face à ces intempéries d’ampleur, souvent extrêmement rapides et difficilement prévisibles, il est crucial de réagir avec efficacité. C’est pourquoi le SIS a décidé de mettre en place un concept opérationnel aquatique, visant à renforcer les moyens disponibles grâce à de nouveaux équipements mutualisés. En collaboration avec les sapeurs-pompiers français, le GSIS expérimente actuellement de nouvelles embarcations, adaptées aux nouvelles situations et enjeux. Ces initiatives, entamées en 2024, devraient aboutir à l’acquisition de matériel supplémentaire au cours de l’année 2025.
Collaborations et coordination des interventions sur le lac Léman
Les missions de secours sur le lac Léman, bien que sous la responsabilité du GSIS sont organisées de manière conjointe entre plusieurs acteurs, notamment la police, les sapeuses-pompières et sapeurs-pompiers du SDIS 74, la Rega, les compagnies de navigation privées (telles que les Mouettes, CGN, SwissBoat), ainsi que les sauveteurs bénévoles de la Société Internationale de Sauvetage du Léman (SISL). Cette collaboration entre les différents acteurs nautiques permet de garantir une réponse rapide et efficace lors de toute intervention sur le lac.
Il est important de souligner qu’en cas d’événement majeur sur le lac Léman, un plan de secours multilatéral est activé. Ce plan, mis en place par les cantons de Vaud, Valais, Genève et le département français de la Haute-Savoie, permet de coordonner les efforts et de mobiliser les ressources nécessaires au-delà des frontières territoriales. Ce document, révisé régulièrement pour correspondre au cadre législatif et opérationnel, est validé par les autorités politiques compétentes. Il assure une gestion fluide et harmonisée des secours sur le lac.
